Ciril peut désormais se dire Ambassadeur des ODD — la plus haute reconnaissance des Nations Unies dans le cadre du Voka Charter pour l’Entrepreneuriat Durable, attribuée aux entreprises qui font de la durabilité non pas un supplément, mais un choix quotidien qui compte vraiment.

« La durabilité n’est pas un mot à la mode, c’est une responsabilité morale », déclare Namjoo Schefer, Customer Experience & Operational Excellence Director chez Ciril. « Nous construisons dans un secteur à fort impact. On ne peut pas fermer les yeux là-dessus. »

Cette conviction repose sur ce qui crée réellement de la valeur en ville : la proximité, la qualité de vie et l’inclusion.

« Construire “future-fit” n’est pas une option. C’est notre boussole », explique Pieter Vanhout, Managing Director. « Nous développons des projets climato-adaptatifs, participatifs et circulaires — pour des gens réels, aujourd’hui et demain. »

Le chemin parcouru

Cette transformation a commencé il y a plusieurs années. Au départ, l’accent était mis sur la performance énergétique. Ensuite, le cadre du VCDO a permis d’y voir plus clair : que faisons-nous déjà bien ? Où sont les lacunes ? Quelle est la prochaine étape ?
Aujourd’hui, le parcours compte plus de soixante-dix actions concrètes, allant de la gestion énergétique et des matériaux circulaires à la biodiversité, la mobilité et l’inclusion. Pas comme des campagnes ponctuelles, mais comme un réflexe quotidien.

L’outil PSA (Project Sustainability Assessment) ancre ce réflexe. Il rend les choix visibles et mesurables, fournit des enseignements et élève le niveau projet après projet.

« Cet outil nous oblige à réfléchir à l’impact à chaque conception. C’est ainsi que la durabilité devient notre ADN », souligne Thomas Bijnens, Director of Communications, Marketing & Strategy chez Democo Group. « C’est comme le sport : on peut s’entraîner seul, mais à deux, on tient dans la durée. »

Une approche tangible

Cette mentalité se traduit sur le terrain. Nous ne démolissons pas systématiquement : nous réutilisons l’existant. Cela permet d’économiser des tonnes de CO₂ et de préserver le caractère des quartiers. Pour chaque projet, nous analysons ce qui peut être conservé, quelles surfaces imperméabilisées peuvent être supprimées et où ramener du vert. Nous choisissons des matériaux traçables et biosourcés, et bannissons les produits à fort impact environnemental ou d’origine douteuse. Bois tropicaux ou revêtements suspects ? C’est fini.

Nous intégrons la mobilité partagée, favorisons la proximité et encourageons les changements de comportement.
Quelques exemples :

À Benedicte (Mortsel), nous construisons en bois, recourons à la géothermie et livrons des logements EPC-A à énergie positive.

À Le Jules (Evere), nous transformons un immeuble de bureaux vide en 80 logements sociaux, en réutilisant la structure et le parking existants.

Cette approche réduit l’empreinte environnementale et redonne de l’air aux familles en ville.

« Nous choisissons des lieux où les gens veulent vraiment vivre, travailler et se détendre. C’est ainsi que l’on crée de la valeur pour la collectivité et pour ceux qui y vivent », précise Pieter.

Un ambassadeur avec de l’ambition

Le label d’Ambassadeur des ODD est vécu comme une reconnaissance, mais surtout comme une responsabilité. Nous partageons notre démarche en toute transparence — réussites comme obstacles — et invitons nos partenaires à accélérer avec nous.

« Trop complexe, trop coûteux ? Nous prouvons que c’est possible, même dans un secteur concurrentiel », affirme Namjoo.
« Dialoguer, expliquer, inspirer : voilà ce qui fait la différence », ajoute Thomas.

Le voyage ne s’arrête pas ici. Au contraire : nous continuons d’apprendre, d’affiner et de passer à l’échelle supérieure. De Hasselt à Gand, de Bruxelles à Anvers : chaque nouveau projet porte une empreinte durable claire.
C’est la promesse derrière ce label — et le niveau d’exigence auquel nous nous mesurons, jour après jour.