À l’Oude Dokken, près de la Dampoort, Ciril développe le projet Bollard. Ce qui était autrefois un entrepôt délabré devient un lieu de vie et de travail chaleureux : 14 appartements, 2 bureaux et 3 espaces commerciaux, intégrés dans le tissu historique de la Kleindokkaai. Mais comment créer un nouvel espace sans perturber le quotidien du voisinage ? Entretien avec le développeur de projet Loïc Tybaert et le voisin direct Rob Breyne.
Construire intelligemment dans un contexte complexe
Les bâtiments voisins étaient structurellement liés, ce qui a posé de sérieux défis.
« Les bâtiments se soutenaient littéralement », explique Loïc. « Du côté de Rob, la liaison était plus forte que prévu. Il a fallu être extrêmement prudent lors de la démolition et de l’excavation. »
Pour minimiser les risques, un seul niveau souterrain a été réalisé au lieu de deux. En collaboration avec les architectes WE-S, les ingénieurs en stabilité COBE et l’entrepreneur BAU, un plan d’exécution phasé a été mis en place, avec un suivi constant.
Du recours à la collaboration
Dès le départ, Ciril a pris contact avec les riverains, et en particulier avec Rob, directement concerné.
« Ciril a écouté, adapté et m’a toujours traité correctement », confie Rob. « Ils ne se comportent pas comme un promoteur de passage, mais comme un voisin attentif. »
Aujourd’hui, Rob envoie même des photos du chantier prises depuis son toit pour les réseaux sociaux du projet.
Réduire les nuisances, concrètement
Ciril attache une grande importance à des accords clairs avec le quartier :
- communication transparente sur le planning et les activités du chantier ;
- réduction du bruit et des poussières ;
- propreté dans la rue et sécurité pour les piétons.
« Notre chef de chantier est présent très régulièrement », ajoute Loïc. « Nous n’attendons pas les plaintes, nous les anticipons. »
Livraison prévue : été 2026
Après plusieurs années de préparation et 2,5 ans de travaux, la livraison est prévue pour l’été 2026. En attendant, le dialogue avec le quartier reste une pierre angulaire du projet.
« S’il y a une chose que nous avons apprise », conclut Loïc, « c’est que l’écoute n’est jamais une perte de temps, c’est la base de la confiance. »